<p><img alt="Image blog Momenteo" class="aligncenter size-full" src="http://blogmanagement.momenteo.com/Content/blog-img/20240326112234849Photo-Jenny-Larouche.png" /></p>
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<p><em>Vous êtes notre première source d’inspiration! C’est pourquoi nous aimons rencontrer et discuter avec des pigistes et des travailleurs autonomes pour en apprendre plus sur leur réalité. Ce mois-ci, nous rencontrons Jenny Larouche, qui est une traductrice-réviseure professionnelle.</em></p>
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<h3>Qui es-tu et que fais-tu ? </h3>
<p>Je m’appelle Jenny Larouche, j’ai 34 ans et j’habite dans le quartier Limoilou, à Québec. En tant que traductrice-réviseure, j’ai pour mission d’effacer toute trace de la langue de Shakespeare des textes qui sont soumis à un lectorat francophone tout en reproduisant le propos aussi fidèlement que possible. Pour effectuer ce transfert linguistique, j’emploie divers procédés : remaniement de la structure des phrases, vulgarisation ou simplification des idées, intégration de mots de liaison ou de figures de style, etc. </p>
<h3>D’où vient ton intérêt pour la traduction ?</h3>
<p>Sans doute de mon amour pour la langue française et de mon talent pour la rédaction. </p>
<h3>Comment es-tu devenue travailleuse autonome ? </h3>
<p>À la suite d’un congédiement survenu il y a une dizaine d’années. Cette épreuve a fortement ébranlé la confiance de la jeune professionnelle fraîchement sortie de l’université que j’étais alors. Convaincue qu’un retour aux études m’aiderait à reprendre du poil de la bête, je me suis inscrite à la maîtrise en traduction et terminologie, profil entrepreneurial. L’un des cours était axé sur la création d’un plan d’affaires. Ce document m’a permis d’établir les fondements de mon entreprise individuelle, Jelar communications, et de tourner le dos à la vie de salariée qui m’avait laissé un goût amer. </p>
<h3>Quelle est la partie la plus difficile de l’entrepreneuriat selon toi ?</h3>
<p>Se faire un nom… et maintenir sa réputation. Quand on produit un travail de qualité, on crée des attentes élevées et, parfois, il peut être difficile de maintenir la barre à la hauteur fixée. Le stress, la fatigue et une mauvaise gestion du temps ne sont que quelques-uns des éléments qui peuvent compromettre la qualité des livrables. On ne doit jamais baisser sa garde ni tenir un client pour acquis. </p>
<h3>Quel est l’aspect que tu préfères le plus en étant à ton compte ?</h3>
<p>Travailler à mon rythme. J’aurais beaucoup de mal à satisfaire aux exigences de rendement qui sont imposées à bon nombre de traductrices et de traducteurs salariés. À mes yeux, la traduction est un art, et l’art est incompatible avec de telles exigences. </p>
<h3>Parle-nous de ta routine de travail. </h3>
<p>Je n’ai pas vraiment de routine, alors je vais plutôt parler de ma technique de travail. Je commence par me fixer un objectif pour la journée (par exemple, traduire un certain nombre de mots ou de pages). Puis, j’aménage mon horaire en fonction de cet objectif et de mon niveau d’énergie. J’aime bien me créer des blocs de travail de 45 à 60 minutes entrecoupés de pauses plus ou moins longues ; ça me permet de segmenter les projets d’envergure et d’en venir à bout plus facilement. </p>
<h3>Quels sont les outils en ligne dont tu ne peux pas te passer ? </h3>
<p>L’arsenal de la traductrice ou du traducteur généraliste comprend Antidote, Termium, la Banque de dépannage linguistique et le Grand dictionnaire terminologique. Les sites Web des clients regorgent aussi de précieux renseignements. </p>
<h3>Comment as-tu découvert Momenteo et depuis combien de temps l’utilises-tu ?</h3>
<p>J’utilise Momenteo depuis mes débuts comme travailleuse autonome, en 2016. Je pense qu’il m’a été recommandé par une collègue. </p>
<h3>Qu’est-ce qui diffère Momenteo des autres logiciels de comptabilité selon toi ?</h3>
<p>Momenteo est le seul logiciel de comptabilité que j’ai utilisé à ce jour. J’ai tout de suite été charmée par la simplicité de l’outil et son interface conviviale. Quand j’aime, j’adopte ! </p>
<h3>Comment as-tu trouvé tes premiers clients ?</h3>
<p>En fait, ce sont eux qui ont trouvé mes coordonnées sur un répertoire de pigistes. J’ai également envoyé de très nombreuses offres de services, principalement à des agences de traduction. Puis, de fil en aiguille, le bouche-à-oreille a fait son œuvre, de sorte qu’aujourd’hui, je travaille uniquement avec des clients directs. </p>
<h3>Quels sont tes conseils à quelqu’un qui aimerait se lancer comme travailleur autonome ?</h3>
<p>D’abord, je pense qu’il faut définir clairement ses objectifs et s’assurer de ne pas les perdre de vue. Par exemple, si on se lance à son compte dans l’espoir de se libérer du temps, on ne voudra certainement pas se retrouver à faire couramment des semaines de 50 heures !</p>
<p>Ensuite, il est important de cerner ses traits distinctifs pour mieux les faire valoir auprès de clients potentiels. Pour ma part, je me distingue par mon aisance rédactionnelle, alors que d’autres traductrices et traducteurs se démarquent plutôt par leur connaissance approfondie d’un domaine de spécialité ou leur capacité à absorber un important volume de travail. </p>
<h3>Quels sont tes conseils à quelqu’un qui voudrait utiliser les services d’un traducteur professionnel ?</h3>
<p>Première chose : assurez-vous qu’il s’agit d’un vrai professionnel ! En consultant le répertoire de l’<a href="https://ottiaq.org/trouver-un-membre/" target="_blank">Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec</a>, vous trouverez assurément une ressource qualifiée dans la langue vers laquelle vous souhaitez faire traduire votre document. Certaines personnes pensent que les traductrices et traducteurs peuvent naviguer dans toutes les combinaisons possibles, mais ce n’est pas du tout le cas. Personnellement, comme ma langue seconde est l’anglais et ma langue maternelle, le français, je traduis uniquement de l’anglais au français. </p>
<p>Une fois que vous aurez choisi une ressource, communiquez-lui tous les renseignements dont elle aura besoin pour produire un travail de qualité : public cible, plateforme de diffusion, délai de livraison, termes à privilégier ou à éviter, etc. Mieux vaut fournir trop d’éléments contextuels que pas assez !</p>
<h3>Qu’est-ce qui te rend le plus fière d’être travailleuse autonome ?</h3>
<p>Les relations que j’ai tissées avec mes clients. Certains font affaire avec moi depuis mes débuts. Savoir qu’on est une ressource de confiance, c’est très valorisant. </p>
<h3>De gros projets pour 2024 ? </h3>
<p>J’ai déjà traduit quelques documents assez volumineux depuis le début de l’année. Si on m’en confie d’autres, tant mieux, mais les petits projets me conviennent très bien aussi. </p>
<h3>Comment peut-on te contacter ?</h3>
<p>Sur <a href="https://www.linkedin.com/in/jenny-larouche-r%C3%A9d-a-r%C3%A9v-a-trad-a-70315660/" target="_blank">LinkedIn</a> ou à l’adresse jelarcommunications@gmail.com. </p>
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