<p><img alt="Image blog Momenteo" class="aligncenter size-full" src="http://blogmanagement.momenteo.com/Content/blog-img/20220823190505200Photo-Rose-Perron.png" /></p>
<p><em>À travers des portraits saisissants, plongez dans le monde des travailleurs autonomes et laissez-vous inspirer par leur détermination. Ce mois-ci nous rencontrons Rose Perron, nomade digitale et rédactrice web.</em></p>
<h3><strong>Qui es-tu et que fais-tu?</strong></h3>
<p>Je suis Rose Perron, nomade digitale et rédactrice web. J’offre des services de copywriting tout en gérant mon entreprise ONDAS à partir de mon sac à dos, c’est-à-dire en voyageant autour du monde. </p>
<p>J’aime dire que je suis une adepte de chocolat noir, de grande marche sur la plage et de conversation sur la place de la femme dans la société. Mais je suis aussi une grande adepte des activités aquatiques et de l’apprentissage. </p>
<p>Au niveau professionnel, je donne des formations sur le nomadisme et je fais de la rédaction pour mes client·es. </p>
<h3><strong>D'où vient ta grande passion pour le marketing et ton métier?</strong></h3>
<p>J’ai toujours adoré lire, la psychologie, l’apprentissage et le contact humain. La rédaction n’était pas prévue dans ma vie, elle s’est présentée à moi par hasard. Le fit était vraiment là (et l’est encore), j’aime ça, il y a une infinité de possibilités et de nuances, de styles et de techniques. J’ai vraiment pu développer ma propre sauce et je trippe à chaque contrat. </p>
<h3><strong>Comment es-tu devenue travailleuse autonome?</strong></h3>
<p>Je suis devenue travailleuse autonome en 2020 lorsque j’ai perdu mon travail en hôtellerie à cause d’on sait quoi. Je cherchais un travail que je pourrais faire à partir de l’étranger sur mon ordinateur et la rédaction est arrivée dans ma vie. C’était le match parfait et j’ai poussé là-dedans depuis ce jour. </p>
<p>La beauté de faire mon chemin sans patron, c’est que j’ai pu construire ma business exactement comme je la voulais. C’est-à-dire parfaite pour un mode de vie nomade. </p>
<h3><strong>Quelle est la partie la plus difficile du travail autonome selon toi?</strong></h3>
<p>Je dirais que c’est le manque de collègues. Arriver au travail le matin et prendre des nouvelles du week-end, partager l’heure du lunch et avoir une culture d’entreprise partagée, c’est trippant. Quand tu es seul·e devant ton ordinateur presque toute la journée, la collaboration est différente. </p>
<p>Pour compenser, j’ai commencé à être très active sur LinkedIn et à faire beaucoup de cafés virtuels. C’est comme ça que je me suis construit un réseau de personnes qui partagent mes intérêts et mes défis. Quand j’ai des questions, je me tourne vers eux et ça me donne des pauses de social dans ma journée. Maintenant ce sont mes collègues.</p>
<h3><strong>Quel est l’aspect que tu préfères le plus en étant à ton compte?</strong></h3>
<p>La flexibilité d’horaire et la possibilité de choisir les contrats qui sont alignés avec mes envies professionnelles et mes valeurs. Quand ça ne clique pas, je ne me gêne pas pour refuser l’offre et référer à un·e collègue que je sens plus adéquat·e pour le type de mandat. </p>
<p>Mon travail est important, mais n’est pas au centre de ma vie. C’est aussi très important d’avoir du temps pour faire du sport, dormir plus tard si j’en sens le besoin, saisir les opportunités, voir des ami·es, lire au soleil en après-midi. C’est ça que la flexibilité me permet de faire. Tout à la fois, je n’ai pas besoin de faire trop de sacrifices. </p>
<h3><strong>Parle-nous de ta routine de travail.</strong></h3>
<p>Je me lève en général vers 7h. Je lis ou regarde un webinaire tranquille pour laisser venir la créativité et commencer la journée en douceur. Ensuite, je me mets au travail. Si j’ai des rencontres, c’est généralement avant midi. Mon calendrier Calendly est ouvert de 9h à 12h, ce qui me permet d’être dispo en après-midi pour faire des activités et/ou travailler en paix. </p>
<p>Après je travaille généralement jusqu’à 14h-14h30. Ensuite je dîne et je lis au soleil. </p>
<p>Je passe environ 15 à 20 heures par semaine à travailler pour des client·es. Un autre 1 à 10 pour mon contenu et c’est vraiment le gros max! Je fais rarement plus de 30 heures et idéalement pas plus de 20 heures. J’ai vraiment un mode de vie slowpreneur et c’est super important pour moi d’avoir de la flexibilité et du temps pour autre chose que le travail. </p>
<h3><strong>Quels sont les outils en ligne dont tu ne pourrais pas te passer?</strong></h3>
<p>Décidément mon Google Calendar qui me rappelle tous mes engagements et qui ajuste automatiquement les fuseaux horaires. Honnêtement, les applications que j’ouvre le plus souvent sont Momenteo, Hootsuite, Trello et Canva.</p>
<h3><strong>Comment as-tu découvert Momenteo et depuis combien de temps l’utilises-tu?</strong></h3>
<p>J’ai découvert Momenteo grâce à une amie graphiste qui l’utilisait. Je n’avais pas trop d’idée de ce que c’était un bon logiciel comptable à ce moment-là, mais j’ai tout de suite aimé la facilité d’utilisation. Tout est instinctif et facile, on peut pas mal tout personnaliser. </p>
<p>Le prix est accessible et le service à la clientèle est juste wow! Chaque fois que j’ai dû envoyer un courriel d'appel à l’aide, j’ai eu une réponse rapide et super aimable et j'ai toujours réglé mes problèmes la journée même. </p>
<p>Ça fait maintenant 2 ans que je l’utilise et pour le type de travail que je fais, c’est vraiment parfait. </p>
<h3><strong>Qu’est-ce qui diffère Momenteo des autres logiciels de comptabilité selon toi?</strong></h3>
<p>Le fait qu’il est simple à utiliser, l'interface est épurée, tout est personnalisable, il est en français et le service client est incroyable.</p>
<h3><strong>Comment trouves-tu de nouveaux clients?</strong></h3>
<p>Ma prospection est 100 % organique au travers de LinkedIn depuis mes débuts. Je publie 2 à 3 fois par semaine et je fais beaucoup de cafés virtuels avec des gens de mon réseau. J’ai réussi à trouver des contrats de cette façon-là et à me faire référer par des collègues. </p>
<p>Le bouche-à-oreille de client·es satisfait·es est aussi une bonne façon d’attirer de nouveaux prospects. Je dirais que c’est mon deuxième canal de prospection. J’aime beaucoup quand c’est organique et je ne suis pas fan du cold call. </p>
<h3><strong>Quels sont tes conseils à quelqu’un qui aimerait se lancer dans la pige?</strong></h3>
<p>Commencer. </p>
<p>Souvent on trouve toutes les raisons du monde pour repousser nos débuts. </p>
<ul>
<li>
<p>Je ne suis pas assez qualifié·e</p>
</li>
<li>
<p>Je n’ai pas assez d’expérience</p>
</li>
<li>
<p>Je n’ai pas de diplôme ou certification</p>
</li>
</ul>
<p>Pourtant, quand tu es déterminé·e à apprendre et que tu as des aptitudes pour quelque chose, tu peux arriver à tout. Alors je dirais que le meilleur conseil c’est de se faire confiance et de prendre un premier mandat. D’oser offrir ses services et d’avoir confiance qu’on peut le faire. Je veux, on commence tous à 0. </p>
<p>C’est la même chose avec le nomadisme. On peut commencer avec un voyage plus court, plus près de chez nous, avec un·e ami·e, etc. Et tranquillement on prend confiance et on prend plus de risque jusqu’à notre vie de rêve.</p>
<h3><strong>Quels sont tes conseils à quelqu’un qui aimerait devenir nomade et continuer à travailler?</strong></h3>
<p>De se laisser du temps pour s’ajuster. Partir avec un horaire surchargé, ce n’est pas la pire façon d’être stressfree et d’être spontanée. Les premières fois qu’on est loin, en plus quand on doit composer avec le travail, la fatigue, le décalage horaire, l’adaptation à son nouvel appartement/environnement, c’est beaucoup sur nos épaules. </p>
<p>Se laisser du temps pour trouver le beat qui fonctionne le mieux pour nous c’est important. </p>
<p>Après je pense que la transparence avec sa clientèle joue un rôle important. Elle doit savoir que tu es loin, que les imprévus peuvent arriver, que tu seras moins disponible pendant quelques jours, que tu as besoin de plus de temps pour remettre un texte, etc. Tu dois te sentir capable de dire la vérité à tes collaborateurs·trices, c’est vraiment important pour que les relations d’affaires fonctionnent bien et longtemps. </p>
<h3><strong>Quel est le projet dont tu es le plus fière?</strong></h3>
<p>Définitivement ma formation La vie nomade. C’est un projet de longue haleine qui me permet de partager mon expérience comme voyageuse et comme nomade. C’est un cours de 15 heures qui voit tout le processus de construction d’entreprise en mode nomade et slowpreneuriat, avec une partie sur la rédaction web. </p>
<p>C’est une formation complète et unique en son genre qui permet aux gens de réaliser leurs rêves de voyage et ça, j’en suis super fière!</p>
<h3><strong>De gros projets pour cet automne?</strong></h3>
<p>Pour cet automne mon projet est de voyager beaucoup. Je quitte le Mexique où je suis établie depuis 2 ans pour repartir en 100 % nomade. C’est super excitant, mais aussi très logistique comme période. J’ai vraiment hâte!</p>
<p>Et sinon je débute une chaîne YouTube sur le nomadisme. Donc je vais créer beaucoup de contenu vidéo au travers de mes contrats de rédaction web. </p>
<h3><strong>Comment peut-on te contacter?</strong></h3>
<p>Je suis super disponible. J’adore entrer en contact avec ma communauté. </p>
<p>Je suis joignable par courriel à rose@ondasmarketing.ca, sur Instagram à @ondasmarketing, <a href="https://www.linkedin.com/in/rose-perronlegare/" target="_blank">sur LinkedIn</a> et sur <a href="http://www.ondasmarketing.ca" target="_blank">mon site web</a>. </p>